lundi 7 octobre 2024

Basilic

Tête d'un Basilic
Dessin du Basilic par Adam Brockbank © 2002 Warner Bros.

“De tous les monstres et créatures qui hantent nos contrées, il n’est guère de plus étrange ni de plus mortel que le Basilic, connu également sous le nom de Roi des Serpents. Ce reptile, qui peut atteindre une taille gigantesque et vivre plusieurs centaines d’années, naît d’un oeuf de poulet couvé par un crapaud. Pour tuer ses victimes, la créature recourt à une des manières les plus singulières : outre ses crochets venimeux, le Basilic possède en effet des yeux meurtriers qui condamnent à une mort immédiate quiconque croise son regard. Il répand également la terreur parmi les araignées dont il est sans nul doute le plus mortel ennemi. Le monstre, quant à lui, redoute plus que tout le chant du coq qui lui est fatal si d’aventure il lui parvient aux oreilles.”
– Extrait d’un livre de la bibliothèque de de Poudlard (CS16)

Résumé

Nom original : Basilisk.
Au sens légendaire, “Basilic” désigne cette créature mais vient aussi du latin “Basilicus” (“royal”), d’où le surnom de “Roi des Serpents” particulièrement adapté. Le détail de la crête sur la tête des mâles est inspiré des vrais Basilics existants, qui ressemblent à des iguanes.
Habitat : Grèce ; Chambre des Secrets de Poudlard.
Créateur : Herpo l’Infâme.

Profil détaillé

Le Basilic, ou le Roi des Serpents, est une créature maléfique très puissante. Ce gigantesque serpent extrêmement venimeux (pouvant atteindre jusqu’à 15 m de long) a les écailles d’un vert brillant, des crochets aiguisés comme des sabres et d’immenses yeux jaunes (voir plus bas pour les détails). Un Basilic peut vivre plus de 900 ans s’il a de quoi manger, et puisqu’il se nourrit de la plupart des vertébrés (y compris les humains), ce n’est pas une tâche très difficile. Le mâle, au contraire de la femelle, porte une crête rouge sur la tête, mais les Basilics sont souvent conçus par magie plutôt que par reproduction naturelle.

La création de Basilics est illégale depuis le Moyen-Age et tombe maintenant sous le coup de l’Interdiction de l’élevage expérimental, mais cette loi a rarement été enfreinte, même par les mages noirs, car seul un Fourchelang peut contrôler l’animal.

Fumseck attaquant le Basilic
Dessin de Fumseck attaquant le Basilic (projets pour CS/f) par Adam Brockbank © 2002 Warner Bros

Le phénix semble immunisé contre le regard mortel du Basilic (CS16). Le Basilic qui vivait dans la Chambre des Secrets pouvait seulement être contrôlé par le vrai héritier de Serpentard et pas juste par un simple Fourchelang (CS). Lorsque l’héritier le libérait en parlant Fourchelang, le Basilic errait dans le château en quête d’étudiants au sang-mêlé ou des enfants de Moldus qu’il repérait en flairant leur sang (“Je sens l’odeur du sang” répétait la créature en parcourant les tuyauteries). Après que Fumseck lui eut crevé les yeux, il traqua Harry en utilisant son odorat très développé. Harry tua le Basilic en lui enfonçant une épée dans le palais. Le bras de Harry fut transpercé par un des crochets du Basilic, dont le venin faillit le tuer.

Outre ses particularités magiques et sa grande longévité, beaucoup de caractéristiques du Basilic sont bien sûr celles d’un serpent. Comme tous les serpents normaux, le Basilic mue à intervalles réguliers et son régime alimentaire varié est typique des grands serpents qui pourchassent des proies de plus en plus grosses en fonction de leur propre morphologie et de leurs capacités. On peut supposer que si Harry avait été plus expérimenté en défense contre les forces du Mal, il aurait pu perdre son combat contre le Basilic, en essayant de le vaincre avec un sortilège de Stupéfixion ; même si ce n’est pas clairement dit, la peau du Basilic a certainement les mêmes propriétés de défense que celles des dragons, ce qui fait de ses yeux et de l’intérieur de sa bouche ses seuls points faibles.

 “(…) Le Basilic est dépeint comme un serpent portant une couronne ou une tâche blanche sur la tête. Les cobras, qui ont de telles marques, pourraient être à l’origine de la légende des Basilics.” (pp. 23-24)