vendredi 29 mars 2024
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Harris, Seán (Ndt : prononcer « Cheun »)

Harris était le meilleur ami de Rowling à l’époque où ils fréquentaient la Riverdean Comprehensive School. Il était également propriétaire d’une Ford Anglia turquoise qui a clairement servi de modèle pour la voiture d’Arthur Weasley. JKR a déclaré que le personnage de Ron Weasley empruntait de nombreux traits de caractère à son ami Seán. La dédicace de CS dit d’ailleurs : « Pour Seán P.F. Harris, un spécialiste du départ sur les chapeaux de roue et un ami du mauvais temps. » Rowling se souvient du temps où Seán et elle partaient à bord de l’Anglia et s’asseyaient sous le pont de Severn, pour parler de la vie.

Rowling et Seán à propos de leur amitié :

JKR : C’est à Wydean que j’ai rencontré Seán, avec qui j’ai noué une amitié très forte. Je me suis toujours sentie comme une étrangère, et ça explique sûrement pourquoi Seán et moi étions si proches. Il est arrivé après tout le monde, et comme moi, il n’avait pas l’accent de la région, et je crois que c’est ce sentiment d’être différent des autres qui nous a rapprochés. Je vous présente Seán, à qui le deuxième livre de Harry Potter est dédicacé et à qui Ron doit beaucoup. Je n’ai pas cherché à décrire Seán à travers Ron, mais Ron parle un peu comme Seán. Il est toujours là quand on a besoin de lui ! Seán était le premier de mes amis à avoir le permis. Il avait une vieille Ford Anglia en mauvais état, turquoise et blanche, qui est maintenant célèbre parce que c’est la voiture des Weasley. Je voulais absolument que les Weasley conduisent cette voiture. Pour nous, c’était la liberté. Et encore maintenant, j’ai un pincement au coeur chaque fois que je vois une Ford Anglia. C’était le gars le plus cool de l’école. Il avait une Ford Anglia turquoise…
Seán : Et un soir, elle m’a téléphoné pour me dire de passer la prendre, ce que j’ai fait. Puis on est partis faire un tour. Et la voiture a fini par devenir…
JKR : Et on s’asseyait sous le pont de Severn.
Seán : Là-bas ou ailleurs ?
JKR : On parlait de la vie. Et on buvait. Quelle triste existence, non ? Mais on pensait que c’était excitant quand on avait 17 ans. On avait l’habitude de rester assis là, dans cette Ford Anglia. Ah, ces enfants des villes, il ne savent pas ce qu’ils manquent. (HPM)

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