Citations par et à propos de Lord Voldemort / Tom Elvis Jedusor

Citations…

Harry Potter à l’École des Sorciers

  • Hagrid à Harry : – Certains disent qu’il est mort. A mon avis, ce sont des calembredaines. Je ne crois pas qu’il ait eu en lui quelque chose de suffisamment humain pour mourir. (ES4)
  • Hagrid à Harry : – Mieux vaut Poufsouffle que Serpentard. Tous les sorciers qui ont mal tourné sont passés par Serpentard. Tu-Sais-Qui, par exemple. (ES5)
  • La leçon de Voldemort à Quirrell, ainsi qu’il la répéta à Harry : – Il n’y a pas de bien ni de mal, il n’y a que le pouvoir, et ceux qui sont trop faibles pour le rechercher… (ES17)
  • – Ne sois pas stupide, dit le visage avec colère. Tu ferais mieux de sauver ta vie et de me rejoindre… Ou alors, tu connaîtras le même sort que tes parents… ils sont morts en me suppliant de leur faire grâce… (ES17)
  • – Comme c’est émouvant… siffla-t-il. J’apprécie toujours le courage… Oui, mon garçon, tes parents ont été courageux… J’ai d’abord tué ton père et il m’a résisté avec une grande bravoure… Quant à ta mère, je n’avais pas prévu qu’elle meure… mais elle essayait de te protéger… Alors donne-moi la Pierre sinon, elle sera morte en vain. (ES17)

Harry Potter et la Chambre des Secrets 

  • Tom Jedusor à Harry : – Je ne t’ai pas encore dit, reprit Jedusor d’une voix tranquille, que tuer des Sang-de-Bourbe ne m’intéresse plus. Depuis plusieurs mois, maintenant, ma nouvelle cible, c’est… toi. (CS17)
  • Tom Jedusor : – Voldemort, dit Jedusor d’une voix douce, est à la fois mon passé, mon présent et mon avenir, Harry Potter… (CS17)
  • Tom Jedusor : – Soit. Ta mère est morte pour te sauver. Une puissante manière de conjurer le sort. Mais maintenant, je vois bien que tu n’as rien de si extraordinaire, après tout. Je me demandais, vois-tu… Car il y a une étrange ressemblance entre nous, Harry Potter. Même toi, tu as dû le remarquer. Nous avons tous les deux du sang moldu, nous sommes tous deux orphelins, élevés par des Moldus. Et probablement les deux seuls élèves de Poudlard qui aient jamais parlé Fourchelang depuis le temps du grand Serpentard lui-même. Même physiquement, nous nous ressemblons… Mais finalement, ce qui t’a sauvé face à moi, c’est la chance, rien d’autre. Voilà tout ce que je voulais savoir. (CS17)
  • Dumbledore à Harry : […] Il a disparu après avoir quitté le collège… Il a voyagé loin, traversé de nombreux pays… Puis il s’est plongé si profondément dans la magie noire, il a tant fréquenté les pires sorciers, et s’est livré à des expériences si maléfiques que lorsqu’il est réapparu sous les traits de Lord Voldemort, il était devenu impossible de le reconnaître. (CS18)

Harry Potter et la Coupe de Feu

  • – Ne me mens pas ! siffla la deuxième voix. Je le sais toujours lorsqu’on me ment, Queudver ! (CF1)
  • Arthur Weasley : – Ron, il faut que tu saches que les fidèles de Tu-Sais-Qui faisaient apparaître la Marque des Ténèbres chaque fois qu’ils tuaient quelqu’un, dit Mr Weasley. Tu n’as pas idée de la terreur qu’elle inspirait… Tu es trop jeune. Imagine que tu rentres chez toi et que tu voies la Marque des Ténèbres flotter au-dessus de ta maison en sachant ce que tu va trouver à l’intérieur…
    Mr Weasley fit une grimace. – C’était la pire terreur de tout le monde… La pire… (CF9).
  • Sirius : Imaginez qu’aujourd’hui Voldemort soit au sommet de sa puissance. Vous ne savez pas qui sont ses partisans, vous ne savez pas qui travaille pour lui, mais vous savez qu’il est capable d’exercer son pouvoir sur des gens qu’il oblige à commettre des actes abominables malgré eux. Vous avez peur pour vous-même, votre famille, vos amis. Chaque semaine apporte son lot de nouvelles morts, de nouvelles disparitions, de nouvelles souffrances… Le ministère de la Magie est en plein désarroi, ses responsables ne savent plus quoi faire, ils essayent de tout cacher aux Moldus mais, dans le même temps, des Moldus meurent aussi. La terreur règne partout… la panique… la confusion… C’était comme ça, à l’époque… (CF27)
  • Dumbledore regarda longuement Harry.
    – J’ai une hypothèse, rien de plus, dit-il enfin. Je crois que ta cicatrice devient douloureuse lorsque Lord Voldemort se trouve à proximité ou qu’il est pris d’un accès de haine particulièrement violente.
    – Mais… pourquoi ?
    – Parce que toi et lui, vous êtes liés par le sort qu’il t’a jeté et qui a raté. Il ne s’agit pas d’une cicatrice ordinaire. (CF30)
  • Voldemort dans le cimetière : – Bien entendu, vous savez qu’on attribue ma chute à ce garçon, poursuivit Voldemort, ses yeux rouges fixés sur Harry dont la cicatrice le brûlait si férocement qu’il aurait presque crié de douleur. Vous savez tous que, la nuit où j’ai perdu mes pouvoirs et mon corps, j’avais essayé de le tuer. Sa mère est morte en voulant le sauver et, sans le savoir, elle lui a ainsi assuré une protection que je n’avais pas prévue, je le reconnais… Il m’était impossible de toucher ce garçon.
    Voldemort leva un de ses longs doigts et l’approcha tout près de la joue de Harry.
    – Sa mère a laissé en lui des traces de son sacrifice… C’est de la vieille magie, j’aurais dû m’en souvenir, j’ai été stupide de ne pas y penser… Mais ça ne fait rien, maintenant, je peux le toucher. (CF33)
  • – J’avais mal évalué la situation, mes amis, je le reconnais. Le sort que j’ai jeté a été dévié par le sacrifice insensé de cette femme et a rebondi sur moi. Aaaah… Douleur des douleurs, mes amis, rien n’aurait pu m’y préparer. Je me suis senti arraché de mon corps, réduit à moins qu’un esprit, moins que le plus infime des fantômes… mais j’étais quand même vivant. Ce que j’étais devenu, moi-même je l’ignore… Moi qui suis pourtant allé plus loin que quiconque sur le chemin qui mène à l’immortalité. Vous connaissez mon but : vaincre la mort. Et maintenant que j’étais mis à l’épreuve, il apparaissait qu’une ou plusieurs de mes expériences avaient porté leurs fruits… car je n’avais pas été tué, alors que le sort qui m’avait frappé était mortel. J’étais cependant aussi dépourvu de force que la plus faible des créatures… (CF33)
  • -Nous devons nous saluer, Harry, dit Voldemort.
    Il s’inclina légèrement, sa tête de serpent toujours droite face à Harry.
    – Allons, il faut respecter les usages… Dumbledore serait content que tu montres ta bonne éducation… Incline-toi devant la mort, Harry…
    […] – Très bien, dit Voldemort.
    Il leva à nouveau sa baguette et la main invisible qui pesait sur le dos de Harry relâcha sa pression.
    – Maintenant, affronte-moi comme un homme… Droit et fier, comme est mort ton père… Allez, en garde ! (CF34)

Harry Potter et l’Ordre du Phénix

  • – Comment pouvez-vous les connaître, ses projets ?
    – Dumbledore a une idée de la question, dit Lupin, et les idées de Dumbledore se révèlent généralement exactes.
    – Qu’est-ce qu’il prépare, d’après lui ?
    – D’abord, il veut reconstituer son armée, dit Sirius. Dans le passé, il avait énormément de gens sous ses ordres : des sorcières et des sorciers qu’il avait obligés à le suivre en les brutalisant ou en les ensorcelant, et puis ses fidèles Mangemorts bien sûr, et aussi toutes sortes de créatures des ténèbres. Tu l’as entendu dire qu’il avait l’intention de recruter les géants mais ce ne sont pas les seuls qu’il cherche à rallier. Il n’essayera sûrement pas de s’emparer du ministère de la Magie avec simplement une douzaine de Mangemorts. (OP5)
  • Rogue à Harry : […] Il est vrai, cependant, que ceux qui maîtrisent la Legilimancie sont capables, dans certaines conditions, de plonger dans l’esprit de leurs victimes et d’interpréter correctement ce qu’ils y découvrent. Le Maître des Ténèbres, par exemple, sait toujours lorsque quelqu’un lui ment. Seuls ceux qui pratiquent l’Occlumancie arrivent à interdire tout accès aux sentiments ou aux souvenirs qui contredisent leurs mensonges et peuvent ainsi proférer de fausses affirmations en sa présence sans qu’il parvienne à les détecter. (OP24)
  • Rogue : – Les règles habituelles ne paraissent pas s’appliquer à vous, Potter. Le maléfice qui a failli vous tuer semble avoir établi une sorte de connexion entre vous et le Seigneur des Ténèbres. L’observation laisse penser qu’à certains moment, lorsque votre esprit est le plus détendu et le plus vulnérable – quand vous êtes endormi par exemple -, vous partagez ses pensées et ses émotions. Le directeur estime qu’il n’est pas souhaitable que cette situation se prolonge. Il désire donc que je vous apprenne à interdire l’accès à votre esprit au Seigneur des Ténèbres. (OP24)
  • Harry à Rogue : – Comment se fait-il que j’aie vu la scène à travers l’oeil du serpent si ce sont les pensées de Voldemort que je partage ?
    – Ne prononcez pas le nom du Seigneur des Ténèbres ! vociféra Rogue. (OP24)
  • Rogue vient juste de rappeler à Harry comment Cedric est mort : – Je vous avais dit de vous débarrasser de toute émotion !
    – Ah oui ? Eh bien, je trouve ça très difficile en ce moment, gronda Harry.
    – Alors, vous deviendrez une proie facile pour le Seigneur des Ténèbres ! dit Rogue avec une sorte de sauvagerie. Les idiots qui portent fièrement leur coeur en bandoulière, qui sont incapables de contrôler leurs émotions, qui se complaisent dans les souvenirs les plus tristes et se laissent facilement provoquer – les gens faibles, en d’autres termes – n’ont aucune chance de résister à ses pouvoirs ! Il parviendra à pénétrer votre esprit avec une facilité absurde, Potter ! (OP24)
  • – Tant mieux, Potter, déclara Rogue avec froideur. Car vous n’êtes ni original, ni important, et ce n’est pas à vous qu’il appartient de découvrir ce que le Seigneur des Ténèbres dit à ses Mangemorts.
    – Non… ça, c’est votre travail, n’est-ce pas ? lui lança Harry.
    Il n’avait pas voulu dire cela. Les mots étaient sortis tous seuls dans un mouvement d’humeur. Pendant un long moment, ils s’observèrent. Harry était convaincu qu’il était allé trop loin. Pourtant, il y eut une étrange expression de satisfaction sur le visage de Rogue lorsqu’il lui répondit :
    – Oui, Potter, dit-il, les yeux étincelants. C’est en effet mon travail. (OP26)
  • Bellatrix à Harry : – Tu oses prononcer son nom ? murmura Bellatrix.
    – Oui, répondit Harry, sa main fermement serrée sur la sphère.
    Il s’attendait à ce qu’elle lance un autre sortilège pour la lui arracher.
    – Je n’ai aucune difficulté à dire Vol…
    – Ferme-la ! s’écria Bellatrix d’une voix aiguë. Tu oses prononcer ce nom avec tes lèvres indignes, tu oses le souiller avec ta langue de sang-mêlé, tu oses…
    – Vous saviez que lui aussi était un sang-mêlé, comme vous dites ? l’interrompit Harry, téméraire. Hermione laissa échapper un gémissement à son oreille.
    – Oui, la mère de Voldemort était une sorcière mais son père un Moldu… ou peut-être vous a-t-il dit qu’il était de sang-pur ?
    – Stupéf… (OP35)
  • Bataille au Département des mystères : – C’était une idiotie de venir ce soir, Tom, dit Dumbledore d’un ton très calme. Les Aurors sont en route… (OP36)
  • Voldemort : – Tu ne cherches pas à me tuer, Dumbledore ? lança Voldemort, ses yeux écarlates plissés au-dessus de son bouclier. Tu ne t’abaisses pas à de telles brutalités, n’est-ce pas ?
    – Nous savons tous les deux qu’il existe d’autres moyens de détruire un homme, Tom, répondit Dumbledore, toujours aussi calme. […] Me contenter de prendre ta vie ne me satisferait pas, je l’avoue…
    – Il n’y a rien de pire que la mort, Dumbledore, gronda Voldemort avec hargne.
    – Tu te trompes complètement, répliqua Dumbledore.
    Il s’approchait inexorablement en parlant d’un ton aussi léger que s’ils étaient en train de boire un verre. Harry avait peur en le voyant s’avancer ainsi, sans défense, sans rien pour le protéger, il avait envie de crier pour l’avertir mais son gardien sans tête continuait de le pousser contre le mur, déjouant toutes ses tentatives pour le contourner.
    – En vérité, ton incapacité à comprendre qu’il existe des choses bien pire que la mort a toujours constitué ta plus grande faiblesse… (OP36)
  • L’article de La Gazette du Sorcier : CELUI-DONT-ON-NE-DOIT-PAS-PRONONCER-LE-NOM EST DE RETOUR
    Dans une brève déclaration faite à la presse vendredi soir, Cornelius Fudge, le ministre de la Magie, a confirmé que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom est revenu dans notre pays et qu’il y est à nouveau actif.
    “J’ai le très grand regret de devoir vous informer que le sorcier qui s’est décerné à lui-même le titre de Lord – vous voyez qui je veux dire – est vivant et présent une fois de plus parmi nous”, a déclaré Fudge, visiblement fatigué et ébranlé, devant les journalistes. “C’est avec un regret presque égal que je dois vous informer de la révolte massive des Détraqueurs d’Azkaban qui se sont montrés hostiles à la poursuite de leur collaboration avec le ministère de la Magie. Nous pensons que les Détraqueurs se sont à présent placés sous les ordres de Lord Machin.
    Nous demandons instamment à la population magique de rester vigilante. Le ministère publie actuellement des guides de défense élémentaire des personnes et des biens qui seront distribués gratuitement dans tous les foyers de sorciers au cours des prochains mois.”
    La déclaration du ministre a été accueillie avec consternation et inquiétude par la communauté des sorciers qui, pas plus tard que mercredi dernier, recevait du ministère l’assurance qu’il n’y avait “aucune espèce de vérité dans les rumeurs persistantes selon lesquelles Vous-Savez-Qui se manifesterait de nouveau parmi nous.”
    Le détail des événements qui ont conduit à la volte-face du ministère reste encore très flou. On pense cependant que Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom, accompagné d’un groupe de fidèles (connus sous le nom de Mangemorts), aurait réussi jeudi soir à pénétrer au sein même du ministère de la Magie.
    Albus Dumbledore, nouvellement réintégré dans ses fonctions de directeur de l’école de sorcellerie Poudlard, de membre de la Confédération internationale des sorciers et de président-sorcier du Magenmagot, n’a fait aucune déclaration jusqu’à présent. Tout au long de l’année écoulée, il avait répété avec insistance que Vous-Savez-Qui n’était pas mort, contrairement aux espoirs les plus répandus et que, selon lui, il recommençait à recruter des partisans pour tenter une nouvelle fois de s’emparer du pouvoir. Dans le même temps, le jeune homme appelé “Le Survivant”… (FIN COUPÉE) (OP38)
  • Dumbledore à Harry : – Mais ce que je savais aussi, c’était que Voldemort avait une faiblesse. J’ai donc pris ma décision. Tu serais protégé par une ancienne magie qu’il connaît mais qu’il méprise, une magie qu’il a toujours sous-estimée – à ses dépens. Je parle bien sûr du fait que ta mère est morte pour te sauver la vie. Elle t’a ainsi doté d’une protection durable qu’il n’avait pas prévue et qui, encore aujourd’hui, coule dans tes veines. J’ai donc placé ma confiance dans le sang de ta mère. Je t’ai amené à sa soeur, sa seule parente encore vivante.
    – Elle ne m’aime pas, dit aussitôt Harry. Elle s’en fiche complètement de…
    – Mais elle t’a quand même recueilli, l’interrompit Dumbledore. A contrecoeur, peut-être, contre sa volonté, avec fureur, amertume… Il n’en reste pas moins qu’elle t’a accepté et en agissant ainsi, elle a scellé le sort par lequel je te protégeais. Le sacrifice de ta mère avait fait de ce lien du sang le plus puissant bouclier que je pouvais t’offrir.
    – Je ne vois toujours pas…
    – Tant que tu pourras considérer comme ta maison le lieu où réside le sang de ta mère, il sera impossible à Voldemort de t’atteindre ou de te faire du mal en cet endroit-là. Il a versé le sang de ta mère, mais ce sang vit en toi et en sa soeur, il est devenu ton refuge. Tu n’as besoin de retourner là-bas qu’une fois par an mais aussi longtemps que cette maison reste la tienne, Voldemort ne peut rien contre toi lorsque tu t’y trouves. Ta tante le sait. Je lui ai expliqué ce que j’avais fait dans la lettre que je lui ai laissée devant sa porte, quand je t’ai déposé chez elle. Elle sait qu’en t’accueillant sous son toit, elle t’a gardé en vie pendant quinze ans. (OP37)
  • Dumbledore à Harry : – Voldemort a essayé de te tuer quand tu étais bébé à cause d’une prophétie faite peu avant ta naissance. Il savait que cette prophétie existait, mais il n’en connaissait pas tous les détails. En voulant te tuer, il croyait accomplir ce qu’elle annonçait. Mais il a appris à ses dépens qu’il s’était trompé lorsque le sort qu’il a jeté sur toi s’est retourné contre lui. Depuis qu’il a retrouvé son corps et surtout depuis que tu as réussi l’exploit extraordinaire de lui échapper l’année dernière, il a résolu d’entendre cette prophétie dans son intégralité. L’arme qu’il cherchait avec tant de constance, c’était celle-là : connaître le moyen de te détruire. (OP37)
  • Dumbledore : – Il a choisi celui dont il pensait qu’il représenterait pour lui le plus grand danger. Et remarque bien ceci, Harry, son choix ne s’est pas porté sur celui qui avait le sang-pur (alors que, d’après son credo, seuls les sorciers de pure ascendance sont dignes de ce nom) mais sur le sang-mêlé, comme lui. Il s’est vu en toi avant même de te connaître. Et, en te marquant de cette cicatrice, il ne t’a pas tué comme il en avait l’intention, mais t’a donné un avenir et des pouvoirs qui t’ont jusqu’à présent, de lui échapper non pas une fois mais quatre. Un exploit que ni tes parents ni ceux de Neville n’ont jamais pu réaliser. (OP37)
  • Il existe une pièce, au Département des mystères, l’interrompit Dumbledore, qui reste toujours verrouillée. Elle contient une force à la fois plus merveilleuse et plus terrible que la mort, que l’intelligence humaine, que les forces de la nature. Peut-être est-ce aussi le plus mystérieux des nombreux sujets d’étude qui se trouvent là-bas. Le pouvoir conservé dans cette pièce, tu le possèdes au plus au point, Harry, alors que Voldemort en est totalement dépourvu. C’est ce pouvoir qui t’a poussé à vouloir à tout prix sauver Sirius cette nuit. Et c’est ce même pouvoir qui a empêché Voldemort de te posséder, car il ne supportait pas d’habiter un corps où cette force qu’il déteste était si présente. En définitive, il n’était pas très important que tu ne saches pas fermer ton esprit. C’est ton coeur qui t’a sauvé.
    Harry ferma les yeux. Justement, s’il n’avait pas cherché à sauver Sirius, Sirius ne serait pas mort… Pour retarder le moment où il devrait de nouveau penser son parrain, Harry demanda, sans se soucier vraiment de la réponse :
    – Et la fin de la prophétie… C’était quelque chose comme : “aucun d’eux ne peut vivre…”
    -… “tant que l’autre survit”, acheva Dumbledore.
    – Alors, dit Harry en allant chercher ses mots au fond du gouffre que le désespoir avait ouvert en lui, cela signifie que… qu’à la fin… l’un de nous deux devra tuer l’autre ?
    – Oui, répondit Dumbledore. (OP37)

Voir aussi