vendredi 29 mars 2024

Département des mystères

Harry et la prophétie dans OP/f
Harry et la prophétie dans OP/f © 2007 Warner Bros.

“Voici maintenant Moroz et Funestar… Ce sont des Langues-de-plomb… (…) Du Département des mystères, tout ce qu’ils font est top secret, on n’a aucune idée de leurs activités…”
– Arthur Weasley (CF7)

Aperçu

Profondément situé au niveau le plus bas du ministère de la Magie, le neuvième étage, se trouve le Département des mystères. Là, des sorciers appelés Langues-de-plomb font des recherches sur les mystères les plus impondérables et les plus impénétrables de l’existence. Ces sorciers ont découvert qu’il y a une magie inhérente à la création de la vie qui se manifeste de façons difficiles à expliquer et encore plus difficiles – si ce n’est impossible – à contrôler. Les Langues-de-plomb explorent et expérimentent ces forces mystérieuses dans différentes salles rassemblées autour d’une pièce circulaire où s’alignent de nombreuses portes.

À cause de la nature secrète des travaux effectués au Département des mystères, des rumeurs circulent sur ce qui se passe à l’intérieur. Luna Lovegood, se fiant au Chicaneur, a déclaré que Cornelius Fudge “utilisait le Département des mystères pour mettre au point des poisons terrifiants qu’il faisait boire à leur insu à tous ceux qui n’étaient pas d’accord avec lui” (OP18). Rien ne prouve que c’est véridique.

On accède au Département des mystères grâce aux ascenseurs de l’Atrium. Un simple couloir dénudé mène à une porte noire et lisse. Cette porte s’ouvre sur une salle circulaire comprenant douze portes identiques, noires, lisses, sans poignées, disposées tout autour. La pièce est éclairée par des chandeliers aux flammes bleues. Le sol en marbre est tellement bien poli qu’il a l’aspect d’une eau sombre. Quand la porte de la salle circulaire se ferme, le mur tourne sur lui-même, et il devient alors impossible de différencier une porte d’une autre. Les portes s’ouvrent facilement sous une poussée.

Il est impossible de reconnaître la porte d’entrée d’une autre après que le mur a tourné (OP34).

Salle de l’Amour

La porte de cette salle est verrouillée et aucun sortilège ni objet magique ne réussit à l’ouvrir. Harry essaya son couteau magique, qui devait ouvrir n’importe quelle serrure, mais la lame fondit et la porte resta hermétiquement fermée (OP34). A l’intérieur de cette salle se trouve, selon Dumbledore, la forme de magie la plus puissante qui soit : l’amour. C’est cette magie, créée par le sacrifice de sa mère, qui protège Harry. C’est également cette magie qui éjecta Voldemort du corps de Harry quand il tenta de le posséder (OP37).

Salle aux cerveaux

Cette longue pièce rectangulaire est éclairée par des lampes suspendues au plafond grâce à de longues chaînes d’or. Elle est vide, à l’exception de quelques bureaux entourant un énorme réservoir de verre rempli d’un liquide vert foncé. Des cerveaux d’un blanc nacré y flottent paresseusement. Quand ils sont sortis de la potion du réservoir, les cerveaux déroulent des rubans de pensées qui peuvent sérieusement blesser quelqu’un s’ils s’enroulent autour de lui. D’autres portes permettent de sortir de cette salle. (OP34, OP35).

Salle de la Mort (OP36)

Cette salle est assez vaste et également rectangulaire. Elle est faiblement éclairée. Au centre se trouve une grande fosse de pierre d’environ six mètres de profondeur. Une série de gradins en pierres fait tout le tour de la pièce et descend en marches escarpées vers un socle de pierre au milieu de la fosse. Une antique arcade croulante, sans aucun mur pour la soutenir, repose sur ce socle. Cette arcade encadre un rideau noir en lambeaux qui ondule comme si quelqu’un venait de l’effleurer, alors que l’air de la pièce reste immobile et froid. Certaines personnes entendent des voix à travers le voile ; il semblerait que ceux qui ont perdu des gens chers puissent entendre ces voix, mais cela n’a pas été explicitement spécifié (OP34).

Salle des Prophéties (OP37)

La salle des Prophéties, à laquelle on peut accéder par la salle du Temps, est une grande pièce où règne un froid intense, aussi vaste qu’une église, et remplie de rangées d’immenses étagères. Sur celles-ci reposent des centaines de petits globes de verre poussiéreux, sous lesquels sont collées de minuscules étiquettes jaunies. Des chandeliers fixés à intervalles réguliers le long des rayons émettent une lueur bleutée. La rangée d’étagères en face de la porte donnant sur la salle du Temps porte le numéro 53. La numéro 54 se trouve à sa droite, puis on trouve le numéro 55, et ainsi de suite. L’éclairage y est très faible : les chandeliers sont situés aux deux extrémités de chaque rangée, ce qui signifie que depuis un côté, l’autre bout est plongé dans les ténèbres. Certains globes diffusent une pâle lumière intérieure mais d’autres sont sombres et ternes. La prophétie concernant Harry est située vers le début de l’allée 97 (OP34).

Salle des Planètes

C’est une salle sombre remplie de planètes, que même Luna Lovegood qualifie de “drôle d’endroit”. Quelque chose s’apparentant à du brouillard anti-gravité (comme celui du labyrinthe du Tournoi des Trois Sorciers) semble être en oeuvre du moins une partie du temps, car les personnes qui sont rentrées dans la pièce ont décrit que par moments ils avaient l’impression de flotter dans le noir (OP35).

Salle du Temps

Cette salle est remplie d’une lueur éclatante dansant comme des reflets de diamants. On y trouve des horloges de tout part : “des grandes, des petites, des horloges de grand-mère, des réveils de voyage. Certaines étaient accrochées aux murs, entre des bibliothèques, d’autres posées sur des tables alignées tout au long de la pièce. Un cliquetis incessant s’élevait de partout, comme si des milliers de pieds minuscules avaient marché au pas.” (OP34) Une grande cloche de cristal se tient au fond de la pièce et c’est d’elle qu’émane l’étincelante clarté. La cloche de cristal est posée sur un bureau et un tourbillon de vent à l’intérieur dessine des volutes de lumière. Porté par les courants étincelants, un minuscule objet bouge sans cesse. Cet objet est en fait un colibri, mais il n’est pas toujours sous la forme d’un oiseau. Au début de son cycle, l’oiseau est dans son oeuf. En s’élevant, il éclot et grandit pour devenir un oiseau jusqu’au sommet de la cloche. En redescendant il redevient un oisillon, puis rentre dans sa coquille, qui se reforme autour de lui. Cette progression temporelle se répète sans fin dans la cloche. Une grande armoire vitrée adossée à un mur contient de nombreux Retourneurs de Temps de différentes tailles sur ses étagères.

Le chemin à travers cette salle, pour arriver à la cloche de cristal, est un passage étroit entre de nombreux bureaux. Tout au bout, là où se trouvent les Retourneurs de Temps, il y a une autre porte que l’on ouvre en poussant.

Cartes

Notes à venir.